Peintre français contemporain, dessinateur, lithographe, graveur, illustrateur, sculpteur. Participe au mouvement de la Jeune Peinture dans les années 50.
Plus tard, il fait partie du groupe des Peintres Témoins de leur temps.
On le considère comme un peintre du XXème siècle appartenant à la Nouvelle Ecole
de Paris.
1949 Lithographie, Noir sur pierre 65 x 50 cm ©ADAGP
1949 Lithographie en deux couleurs 50 x 65 cm ©ADAGP
1949 Lithographie, Noir sur pierre 75,5 x 56 cm ©ADAGP
1950 Lithographie, Noir sur zinc 50 x 65 cm ©ADAGP
1950 Lithographie, Noir sur pierre 50 x 59 cm ©ADAGP
1953 Lithographie 65 x 48 cm ©ADAGP-min
1953 Lithographie 50 x 66 cm ©ADAGP
1960 Lithographie 65 x 50 cm ©ADAGP
1963 Lithographie 65 x 50 cm ©ADAGP
1965 Lithographie 50 x 65 cm ©ADAGP
1966 Lithographie 65,5 x 50 cm ©ADAGP
1967 Lithographie 75 x 54 cm ©ADAGP
1968 Lithographie 62,5 x 44 cm ©ADAGP
1969 Lithographie 74,5 x 56 cm ©ADAGP
1969 Lithographie 67 x 50,5 cm ©ADAGP
« Lorsqu’on a beaucoup pratiqué, on peut prévoir qu’un gris et un bleu, vont donner une valeur intermédiaire qui fera chanter un rouge, un vert ou un jaune. » André Minaux
Au Salon d’Automne 1948, André Minaux, jeune artiste, rencontre Maurice Mourlot, frère du maître lithographe Fernand Mourlot. Le célèbre atelier est fréquenté par les grands peintres contemporains, Chagall, Picasso, Matisse, Léger et Braque.
André Minaux avec Charles Sorlier, assimile les subtilités du travail sur pierre. Les essais sont magistralement exécutés sur presse à bras par Georges Sagourin, le pressier.
Minaux exécute une première litho au crayon, sur une petite pierre :
« Simone Buffet à la table ». Il comprend le parti à tirer du procédé s’il en maîtrisait parfaitement la technique. Picasso travaille à l’atelier Mourlot. Les observations et l’intérêt de Picasso encouragent le jeune Minaux. De ces années, naissent des lithos superbes : « Io et Argus », « L’Eglise de Toury-Ferrotes », « Le Nu noir », « Les trois Têtes », « Portrait de Simone Buffet ».
En 1949, première litho en deux tons, noir et gris clair, « Le Canal de la Villette ». Le jeune artiste plus expérimenté aborde la litho polychrome en 1950 avec « Têtes de poissons » en six couleurs. En 1951 première affiche de l’exposition pour la galerie Bernier à Paris avec de l’ocre clair, de l’ocre rouge, du vert fort, et du gris.
« André Minaux, en travaillant, en allant au fond de ce procédé, utilisant lavis, grattoir, brosse… se révèle comme un artisan de première force, comme un excellent lithographe. » Fernand Mourlot
Minaux maîtrise un métier qu’il étudie depuis 1948 et « doit être considéré comme l’un des plus grands lithographes de sa génération, tant par l’importance que par la qualité de sa production, parallèlement à son œuvre peint. Ses lithographies le situent dans la tradition des plus grands peintres-graveurs » Charles Sorlier.
En 1974 sont publiés : « Minaux lithographe », catalogue raisonné, préface de F. Mourlot, beau livre de Charles Sorlier, et « Minaux graveur », avec préface de Sorlier.
« Ce qui m’attire dans la litho, c’est le travail d’équipe… Je peux pousser le travail à fond, mais si j’ai affaire à un mauvais pressier mon travail peut être réduit à néant. » André Minaux
Procédé technique de la lithographie :
L’artiste dessine à l’aide d’un crayon gras ou d’encre grasse, sur une pierre calcaire dressée. Il humecte la pierre, passe un rouleau chargé d’encre grasse sur toute la surface, mais l’eau refusant les graisses, l’encre ne se dépose qu’aux endroits dessinés. Une feuille de papier est posée sur la pierre et le tout passé sous la presse.