Peintre français contemporain, dessinateur, lithographe, graveur, illustrateur, sculpteur. Participe au mouvement de la Jeune Peinture dans les années 50.
Plus tard, il fait partie du groupe des Peintres Témoins de leur temps.
On le considère comme un peintre du XXème siècle appartenant à la Nouvelle Ecole
de Paris.
Période du Réalisme 1945-1951
André Minaux, artiste français et peintre contemporain, est avec Bernard Buffet l’initiateur d’un réalisme nouveau. Ce réalisme français de ses œuvres est lié au retour du dessin comme élément fondamental. Minaux, dessinateur hors pair, réinvente une figuration où le dessin joue un rôle essentiel.
Minaux, peintre figuratif rejoint le mouvement de la Jeune Peinture
qui prône le retour de l’Homme et de le nature au centre de la peinture.
On parle également de Misérabilisme pour cet art.
Dans ses œuvres un trait lourd et puissant sculpte la matière et donne une force considérable à ses compositions. Dans le contexte de l’après-guerre, ses toiles traduisent un quotidien simplifié et magnifié et fait appel au réalisme expressionniste français.
« L’utilisation de tons sourds, terriens renforce cet effet. » Pierre Basset ( « L’alchimie des noirs 2001 »). On note des accords subtils de verts, d’ocres et de noirs.
André Minaux travaille sur la simplification et la construction. Il joue sur les volumes et la matière. La plastique des volumes trouve sa consécration avec la « Rue de Kabylie » (1948). En 1950 son Sanglier mort, est un des chefs d’œuvre majeur de sa génération. Hélas, les matériaux d’après-guerre sont fragiles. Des tableaux importants de cette époque ont été détruits accidentellement tels que le « Raccommodeur de filets », « L’usine de thons » de 1949 et la « Descente de croix » de 51. Trois œuvres exceptionnelles ont survécu comme « Femme assise », « Femme à la table », et « Mise au tombeau ».